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Paris is reading about Germanna

Paris is reading about Germanna

October 8, 2013 By Germanna Foundation

Liberation Newspaper

Paris is reading about Germanna in France’s fourth-largest newspaper, Libération, founded by Jean-Paul Sartre!

Here is the article:

Etats-Unis Le réveil allemand

PAR LORRAINE MILLOT
ENVOYÉE SPÉCIALE À GERMANNA (VIRGINIE)
7 OCTOBRE 2013 À 18:06

Amérique a longtemps refoulé les apports de l’immigration allemande, pourtant la plus nombreuse. Elle redécouvre depuis peu son histoire.

Au milieu des herbes folles, deux empilements de pierres, datés de

1760: les ruines de Germanna, première colonie allemande de Virginie, à une centaine de kilomètres au sud de Washington.

Ces deux débris de murs ont leur «Visitor Center» en forme de petit Pentagone pour rappeler un ancien fort allemand, jadis érigé dans les parages.

Si rien n’a subsisté non plus de cette bâtisse, le site n’en attire pas moins un flot régulier de curieux en quête d’un legs immense mais pratiquement invisible : le passé allemand des Etats-Unis.

«Les gens viennent ici chercher leurs racines, explique Barbara Bounds, directrice de ce petit musée privé. Quand ils découvrent qu’ils ont des liens avec l’Allemagne, ils sont généralement ravis.

Cette histoire a été longtemps ignorée du fait des deux guerres mondiales qui nous ont opposées à l’Allemagne, dit-elle, ajoutant soudain : si jamais j’apprenais que j’ai des ancêtres qui ont participé aux crimes nazis, je serais vraiment atterrée.»

Un risque faible pour les descendants arrivés ici au XVIIIe siècle.

«Aujourd’hui, de toute façon, il n’y a plus de raison de cacher l’apport allemand aux Etats-Unis», ajoute-t-elle, rassurée.

«PLUS PROPRES QUE LES ANGLAIS»

Les German-Americans, ces Américains d’origine allemande, sont bien plus nombreux que les fameux Irish,English-Americans,African-Americans et Mexican-Americans.

Les premiers Allemands sont arrivés dès le XVIIe siècle. Ce sont d’abord des paysans fuyant la misère et les persécutions religieuses, puis viennent des artisans et commerçants qui créent des villes entières dans le Midwest et au Texas.

Le flot s’est intensifié au XIXe siècle, après les révolutions de 1848, avec un record de 1,4 million d’arrivéesentre 1881 et 1890.

Il s’est poursuivi au XXe, surtout au début des années 50, quand les Etats-Unis ont accueilli de très nombreux Allemands fuyant l’Europe de l’Est, passée sous la coupe communiste (1).

L’Allemagne fut de loin la première source de peuplement des Etats-Unis, avant l’Angleterre, l’Irlande, l’Afrique ou le Mexique, mais cette contribution longtemps occultée commence tout juste à émerger.

Au recensement de 2010, près de 50 millions d’Américains se sont déclarés d’origine allemande, soit

6 millions de plus qu’en 2000. Alors même que leurs racines allemandes s’éloignent dans le temps, les Américains les redécouvrent et les revendiquent davantage.

Au mémorial de Germanna, deux frères se sont rejoints – l’un venu de l’Indiana, l’autre de Caroline du Nord – pour visiter le lieu où leurs ancêtres s’étaient installés, il y a sept générations.

Steve Gill, le plus motivé des deux, montre son arbre généalogique qui remonte à quatre familles arrivées en 1714 à Germanna.

«Nous sommes liés aux Kemper, Otterbach, Heimbach et Fischbach», énumère Steve, qui s’est aussi soumis à un test ADN supposé confirmer des origines écossaises, anglaises et prussiennes.

«Nous sommes tous des bâtards, de toute façon», abrège Jonathan, son cadet.

Un peu moins féru de généalogie, il n’a pas encore voulu se plier au test génétique. Mais les deux frères s’accordent à louer les qualités de leurs ancêtre : «Ce sont des gens très organisés, cultivés, méthodiques, travailleurs, précis et très religieux aussi. Nous avons beaucoup de respect pour eux.»

La Première Guerre mondiale avait porté «un coup mortel» à la culture allemande aux Etats-Unis, rappelle Marc Wheat, président de la Fondation Germanna et d’une German-American Heritage Foundation, qui se démène aussi pour exhumer ce passé.

«La seule photo que j’ai de mes ancêtres allemands est celle d’un arrière-arrière-grand-père prise en 1917 pour l’enregistrer comme ennemi étranger, soupire cet avocat.La Seconde Guerre mondiale a aggravé les choses.

Ce n’est qu’avec la guerre froide, puis le discours de Kennedy à Berlin-Ouest en juin 1963 [clamant “Ich bin ein Berliner”, ndlr] et évoquant notre héritage commun, qu’une renaissance a pu commencer.»

En 1956, un banquier new-yorkais d’origine allemande avait permis l’achat du terrain où se dressent les vieilles cheminées de Germanna. En 2000, d’autres dons ont financé la construction du Visitor Center.

D’ici quelques années, de nouvelles fouilles seront menées : «Les colons allemands étaient plus propres que les Anglais, on ne retrouvera sans doute pas autant de choses qu’à Jamestown [la première colonie anglaise, établie en 1607, en Virginie, ndlr], plaisante Marc Wheat.

Mais on espère retrouver les contours d’une palissade ou des poteries qui établiraient le lien avec la région allemande de Siegen, d’où ils venaient.»

BERGER «ALSACIEN»

En 2010, a été ouvert à Washington le Musée de l’héritage allemand aux Etats-Unis, le premier du genre, dans l’ancien quartier allemand de la capitale, devenu Chinatown.

Entre les idéogrammes de la 6e rue, une maison victorienne de trois étages rappelle qu’ici vibrait jadis le cœur d’un quartier allemand, certes pas aussi important que le Little Germany de New York ou que les nombreuses «Germania» du Midwest, mais fort tout de même de dizaines d’institutions, clubs, commerces et journaux.

A l’apogée de la présence allemande aux Etats-Unis, vers 1900, le Little Germany new-yorkais pouvait, lui, être considéré comme la troisième ville allemande au monde, après Berlin et Vienne, rappelle le musée.

Sa pièce la plus impressionnante date de cette époque :un énorme buste de Händel, en bronze, gagné en 1903 par le club des chanteurs allemands de Washington lors d’un tournoi régional.

Par la suite, raconte l’exposition permanente, «l’hystérie anti-allemande» fit effacer de la culture américaine tout ce qui sonnait germain : le berger allemand fut rebaptisé «alsacien», la saucisse de Francfort s’est transformée en «hot-dog» et même la délicieuse Sauerkraut devint «liberty cabbage» ou «chou de la liberté» (une épuration linguistique familière aux Français qui l’ont aussi connue lors de la guerre d’Irak en 2003, quand les french fries sont devenues des freedom fries…).

Une autre cause, moins souvent évoquée, du «déclin» allemand aux Etats-Unis fut la prohibition, qui interdit toute production et vente d’alcool de 1919 à 1933. Au bar du Concord Club, qui réunit encore les principaux clubs allemands de Washington, dans un somptueux décor de chopes de bière, Hans Joachim Endrikat estime que c’est cette politique anti-alcool qui a porté un «coup fatal» à ses ancêtres :

«Les brasseurs étaient les principaux sponsors des clubs allemands.

Leurs revenus ont fondu pendant la prohibition», rappelle ce président d’un des plus illustres clubs de Washington, le Sängerbund, fondé en 1851.

Après la Seconde Guerre mondiale, la dernière grande vague d’immigration allemande – celle des expulsés d’Europe de l’Est – a tout fait pour se fondre dans le melting-pot américain, raconte-t-il :

«Dans l’Illinois où j’ai grandi, le coiffeur avait expliqué à mes parents qu’il valait mieux m’appeler John, plutôt que Hans Joachim.Jusqu’à l’université, je me suis donc fait appeler John, avant de revenir à mon prénom.

Mes parents, qui étaient arrivés après la guerre, prenaient des cours du soir pour se perfectionner en anglais.

Même avec moi, ils parlaient anglais. Ils voulaient que nous nous assimilions parfaitement.»

«VAGUE DE LA SAUCISSE»

Chaque lundi soir, au Concord Club (un nom qui a le mérite de ne pas sonner trop allemand et d’évoquer le navire qui avait amené, en 1683, les premiers colons allemands en Pennsylvanie), une trentaine de vétérans du Sängerbund se réunissent pour chanter de vieilles ballades ou des chœurs d’opéra.

«On fait tout ce que j’aime ici, parler allemand, boire de la bière et chanter», résume Don Christian, 78 ans, pilier du Sängerbund depuis plus d’un demi-siècle.

Lui-même avoue ne pas très bien parler l’allemand, étudié un an seulement à l’université, mais se réjouit de voir de plus en plus d’Américains partager ses passions.

«Quand j’ai rejoint le club, j’étais le seul Américain, raconte Don. Les autres membres étaient des immigrés récents, nés en Allemagne et qui parlaient bien allemand. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus d’Américains. Depuis 1960, on tient même nos réunions en anglais pour que tout le monde comprenne.»

S’ils redécouvrent leurs racines, les Américains ne s’intéressent pas pour autant à la langue de leurs ancêtres. Depuis 1980, le nombre d’Américains parlant allemand chez eux a reculé de plus de 30% pour tomber à un million de personnes à peine, tandis que le nombre de francophones (près de 2 millions) progresse grâce à l’immigration en provenance d’Afrique ou de Haïti.

Même la célèbre Steuben Parade de New York, qui, depuis 1957, fait défiler culottes de cuir et chapeaux à plumes en l’honneur des immigrés allemands et du baron von Steuben (2), est présentée en anglais.

«L’ambassadeur d’Allemagne fait son discours en anglais, sourit le président de la parade, Lars Halter, un journaliste de 39 ans arrivé aux Etats-Unis en 1998. Pour les jeunes Américains, il est plus important d’apprendre l’espagnol ou le chinois, c’est mieux pour leurs carrières.

Même les entreprises allemandes n’exigent pas la maîtrise de l’allemand quand elles recrutent à l’international, l’anglais y est la langue de travail.

Mais cela ne me gêne pas que la promotion de la culture allemande se fasse en anglais.

Ces dernières années, on assiste bien à une renaissance de cette culture, surtout de sa gastronomie. A New York comme un peu partout dans le pays, on ne compte plus les bistrots allemands et Biergärten qui viennent d’ouvrir.»

Les Etats-Unis surfent sur une vraie «vague de la saucisse», se félicite Petra Schürmann, éditrice d’un nouveau magazine bilingue, German World, destiné aux amis du monde germanique.

«Rien qu’à Los Angeles, au moins huit restaurants se sont spécialisés dans les saucisses allemandes», s’amuse-t-elle. Née en Allemagne bien après la Seconde Guerre mondiale, Petra raconte être parfois choquée par des Américains qui l’attaquent d’emblée sur les crimes nazis.

«Ils n’imaginent pas combien ils peuvent me blesser, avoue-t-elle. Mais, dans l’ensemble, les préjugés américains à notre égard sont maintenant très positifs. Nous sommes considérés comme fiables, propres, responsables… Quand je postule pour un appartement, je sais que, en tant qu’Allemande, j’ai de bonnes chances de l’obtenir.»

A présent, Petra aimerait que les Américains découvrent des plats allemands plus légers que le lard et la saucisse.

—-

(1) Entre 1944 et 1950, plus de 14 millions d’Allemands ont été expulsés de Pologne, de Tchécoslovaquie ainsi que d’Europe centrale et orientale. La plupart se sont réfugiés en Allemagne et en Autriche.

(2) Officier prussien qui avait combattu avec George Washington, le baron von Steuben (1730-1794) est considéré comme l’un des pères fondateurs de l’US Army, pour avoir appris la discipline militaire aux révolutionnaires américains.

Par Lorraine Millot Envoyée spéciale à Germanna (Virginie) Photos Pascal Perich

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